Immobilier : quel bilan pour 2017 ?

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Immobilier : quel bilan pour 2017 ?

C’est un fait, alors même que les seuils planchers des taux d’intérêt avaient déjà été atteints en 2016, l’année 2017 aura été encore plus fructueuse pour le marché immobilier. Quelles sont les raisons d’un tel phénomène ? Quel impact sur les investissements ? Que faut-il attendre de 2018 ? Découvrez quelques éléments d’explication au fil de cet article.

Les taux d’intérêt du prêt au logement en 2017

Cette année, investir dans l’immobilier aura rarement été aussi profitable. Pourtant, les taux d’intérêt des prêts au logement avaient commencé à grimper de nouveau fin 2016, après avoir atteint des seuils planchers véritablement historiques. Cette situation presque inédite avait d’ailleurs laissé penser à de nombreux spécialistes que ces chiffres allaient progressivement mais inexorablement remonter courant 2017.

Certes, l’augmentation fut au rendez-vous, mais les chiffres n’ont subi aucune augmentation brutale. Au contraire, ils se sont même plus ou moins stabilisés, favorisant notamment l’accès à la résidence principale pour de nombreux propriétaires. Loin des 2 ou 3% des cinq à six années précédentes, ils tournent aujourd’hui autour d’1,5%. Des taux légèrement supérieurs à ceux de l’année dernière à la même époque, mais qui demeurent tout à fait accessibles à un grand nombre d’investisseurs.

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Quid des investissements ?

Les investissements ont été portés tout au long de l’année par la bonne santé des marchés. Une bonne santé qui se traduit notamment par une hausse des prix et de la valeur des biens immobiliers. En d’autres termes, acheter maintenant revient par exemple à s’assurer une revente bénéficiaire à plus long terme. Et ce, en profitant d’une période charnière où les prix augmentent, mais ne rendent pas encore inaccessibles les projets d’acquisition immobilière.

Et si les ventes ont commencé à ralentir à partir de cet été, elles ont toutefois augmenté de 15% sur un an. Un score impressionnant, qui témoigne de la volonté des investisseurs à continuer les transactions.

D’ailleurs, les opportunités qui s’offrent à qui souhaite investir sont nombreuses. En premier lieu, il peut bien sûr s’agir de l’acquisition d’une résidence principale. Mais l’investisseur peut également opter pour acheter des biens locatifs, tels que des garages, des studios ou de petits appartements.

Autre option, la société civile de placement immobilier ou SCPI, permet à de multiples investisseurs privés de participer à des placements et d’en tirer une partie des bénéfices. Seul bémol, les SCPI ne permettent pas un réel contrôle des projets choisis.

Enfin, une tendance a récemment vu le jour et séduit de nombreux investisseurs, grands portefeuilles comme petits épargnants. Il s’agit du crowdfunding immobilier, ou financement participatif, qui consiste à contribuer à l’aboutissement de projets de construction immobilière. Lorsque les logements sont vendus ou loués, chacun des participants reçoit une part des bénéfices ou des loyers à hauteur de sa contribution personnelle.

Un état du marché fait pour durer ?

Il existe plusieurs raisons à ce phénomène, notamment l’action de la banque centrale européenne (BCE). Grâce à une politique monétaire très avantageuse, les prêts octroyés aux banques par la BCE sont particulièrement intéressants et présentent même parfois des taux d’intérêt négatifs. Ce qui incite les établissements bancaires à proposer des prêts tout aussi intéressants à leurs clients.

La même question se pose que l’année dernière à cette époque : la stabilité des taux de crédit immobilier est-elle partie pour durer ? La BCE assure de vouloir continuer à favoriser des intérêts attractifs pour les acheteurs et les consommateurs aussi longtemps que possible, avec en conséquence un impact positif sur le marché en France, en Belgique, et partout ailleurs en Europe.

L’année 2018 promet donc d’être, au moins dans un premier temps, toujours favorable aux investissements. Les acteurs du secteur doivent toutefois faire attention à ne pas trop attendre au risque de voir les prix remonter un peu plus brutalement !

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  • Romain Naudin