À l’aube des changements fiscaux, quels seront les meilleurs placements pour 2018 ?

Fiscalité
Temps de lecture : 2 minutes
À l’aube des changements fiscaux, quels seront les meilleurs placements pour 2018 ?

Emmanuel Macron a fait de la fiscalité son cheval de bataille lors des élections, promettant de jouer sur l’imposition pour encourager l’investissement et la création d’entreprise.

Cette résolution s’est déclinée durant la campagne en deux mesures phares : d’une part, le financement de la protection sociale par la CSG ; de l’autre, l’instauration d’une flat tax sur les revenus mobiliers.

C’est cette dernière qui risque fort d’influer sur les opportunités de placements à venir.  À supposer qu’elle soit mise en place, il pourrait bien devenir plus intéressant, fiscalement parlant, de parier sur les obligations et les intérêts plutôt que sur le foncier.

D’autant plus que ces changements, qui semblaient au début de l’été en passe d’être repoussés à 2019, devraient bien avoir lieu dès le début de l’année prochaine, comme l’a annoncé le Premier ministre Edouard Philippe dans un entretien donné aux Echos début juillet.

Raison pour laquelle il serait judicieux d’anticiper ces changements, et de commencer d’ores et déjà à s’informer sur les placements qui pourraient faire l’objet d’une fiscalité plus fructueuse – afin de savoir le plus tôt possible dans quoi investir en 2018.

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Que sait-on des réformes à venir ?

Rappelons pour commencer que tout ce qui est évoqué ici n’a pas encore été voté. Il s’agit uniquement de projections, même si celles-ci sont hautement probables à l’aune de l’intérêt qu’a manifesté le gouvernement pour ces questions précises.

Ce que l’on sait déjà, c’est qu’Emmanuel Macron souhaite jouer sur les avantages fiscaux pour favoriser les placements se traduisant dans l’économie réelle, au détriment du placement immobilier pur et dur.

Pour ce faire, il souhaite mettre en place une flat tax, ou impôt à taux unique, qui, contrairement à l’impôt progressif, ne varie pas suivant les revenus engrangés.

Or, cette imposition « plate », c’est-à-dire invariable, porterait uniquement sur les revenus mobiliers – dividendes, intérêts, plus-values – que le gouvernement considère plus utiles à l’économie.

Cet impôt, tamponné du sigle PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique) devrait avoisiner les 30%, dont 12,8% devraient être considérés comme l’équivalent de l’impôt sur le revenu 17,2% comme des prélèvements sociaux.

Concernant les revenus du foncier, le mystère reste entier. Si la taxe à taux unique devait leur être appliquée il pourrait y avoir une réduction d’impôt de l’ordre de 15%. Mais avant d’investir dans l’immobilier afin de percevoir les revenus de la location, il faut également prendre en compte la volonté du gouvernement de transformer l’ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Les placements à privilégier : le mobilier et l’assurance vie.

Dans ce contexte d’incertitude, mieux vaut donc opter pour les placements qui ont déjà fait l’objet de déclarations assez précises de la part de l’exécutif.

Concernant l’épargne d’abord, rien ne devrait changer a priori. Le livret A reste toujours très sécurisé mais peu rémunérateur. Si vous souhaitez faire fructifier votre argent, il serait donc plus avisé de le placer dans d’autres secteurs.

Or, le domaine qui devrait être le plus avantageux fiscalement avec un gouvernement souhaitant stimuler l’économie réelle est sans doute celui des placements non côtés.

Parmi eux, le financement participatif immobilier, ou crowdfunding immobilier, représenté par Homunity, avec des rendements particulièrement hauts – de 8 à 10% -, puisqu’il est rémunéré par intérêts, fait typiquement partie des investissements qui bénéficieront de la flat tax. En effet, bien que le produit final soit un bien immobilier, la rémunération, elle, est d’ordre mobilier.

Enfin, cet impôt invariable est susceptible d’être appliqué à l’assurance-vie, sans que les avantages liés aux abattements et aux successions soient menacés.

Dans les premières années, avec un prélèvement forfaitaire libératoire, la taxation de ces placements, aujourd’hui de 35%, baisserait alors à 30% - mais ce dernier taux pourrait être défavorable après huit ans, face à un prélèvement moins élevé.

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  • dimitri